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les enfants de Léo et de Lébas de Garonne
10 juin 2019

le transformateur

 

 

transformateur sépia 001128147000

Dans les années cinquante, les transformateurs qui n'avaient plus d'utilité étaient abandonnés à tout venant. C'était le cas de celui qui se trouvait sur le raccourci que nous, les enfants de Jean Jaurès, prenions pour nous rendre à l’école de la Souys. Ce vestige de l’architecture électrique des années vingt (1920 bien entendu) était situé côté Maupéou, à quelques dizaines de mètres du passage entre les barbelés qui délimitaient le pré de Molinero, (que l'on appelait du Bout, parce qu’en bout de l’avenue Jean Jaurès) où gambadaient ses chevaux et celui de Maupéou (que l'on appelait le bourrier ou dunes selon que les tas de détritus étaient visibles ou végétalisés) où pâturaient quelques vaches bien gardées avec en fond de décor les cuves métallisées de la BP. Revenons à ce raccourci à travers les près que l'on n'empruntait que l'été (l'hiver c'était quasiment un lac) et qui passait non loin du transformateur (ci ce n'est celui de la photo c’est donc son frère) où un vieux couple résidait. Je dis vieux parce que nous étions jeunes, mais en vérité nous ne nous sommes jamais suffisamment approchés d'eux pour vérifier. Nous les évitions par prudence enfantine alors qu’ils n’auraient pas fait de mal à une mouche. On l’aurait su. L'homme s'appelait Kadour, du moins c'est comme ça qu'on l'appelait. Surnom ou vrai prénom ??? C'était courant de rebaptiser les gens à cette époque et de donner des sobriquets qui occultaient les vrais patronymes et qui leur collaient à la peau pour le restant de leurs jours et bien plus encore.   

 

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