aprés la vigne le bois
La rive droite Bordelaise par sa situation portuaire stratégique avait bien avant l’industrie métallurgique développé celle du bois. Au dix-neuvième siècle, les scieries Bastidiennes avec les établissements Haug, Fernand Aucane Camentron, Tétard, Bourgès, Troyes, Alphonse Vigué, Morvan frères, Eyquem et autres avaient fait des quais de La bastide un site privilégié le stockage le sciage et le négoce des bois de toutes natures.
Le sciage l’usinage et le négoce du bois ne se limitaient pas au bord de Garonne, on retrouve à l’intérieur de la rive droite de nombreux établissements qui utilisaient le bois pour l’ameublement la construction d’habitats ou comme on peut le voir sur la photo des établissements A.Labaye à Floirac, la fabrication de caisses.
A la belle époque de la rive droite (1870-1930) la proximité des entreprises du bois favorisait son utilisation par les classes populaires et notamment pour la construction d’habitats aux couts réduits par la rapidité de leur élaboration. Des cités ouvrières bon marché fleurissaient autour des sites industriels nouvellement implantés sur les terres marécageuses du bas quasiment offertes aux nouveaux habitants.
Sur la photo ci-dessus prise dans les années trente, on peut voir ces enfilades de maisons clonées situées le long de la voie ferrée d’Eymet près de la Benauge, coté Floirac, sur l’actuelle rue des peupliers, dans le prolongement de la rue Blanqui. Je tiens à rappeler aux nouvelles générations que les rues de ce secteur étaient des impasses fermées par une Gravette qui coulait à ciel ouvert. Tout au bout de cette rue on aperçoit en partie « le Lavoir Blanqui » situé près de la gare de la Benauge à quelques encablures du cours Gambetta où était implanté Visconti, une des plus importantes scieries du secteur.