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les enfants de Léo et de Lébas de Garonne
10 mars 2024

les baraquements sportifs de la souys

 

 

Flèche partageant un pot amical

On ne peut pas évoquer les cadets de la Souys sans mentionner Monsieur Flèche que je n’ai pas connu personnellement, mais dont le nom et la réputation est indissociable du sport Floiracais du siècle dernier. Un gymnaste d’exception qui a su transmettre son sport aux générations suivantes, dont la mienne par ricochet, en formant bon nombre de Floiracais dont Monsieur Chouillou dernier entraineur des Cadets de la Souys. Sur la photo ci-dessus on peut facilement l’identifier à sa tenue de compétition à la blancheur immaculée spécifique aux gymnastes, partageant des rafraichissements avec des gamins et des adultes dans un des anciens baraquements en bois abandonné par l’armée américaine. C’était dans ces salles de sports improvisées* qu’ils s’entrainaient tout comme les boxeurs de l’époque.

  

Edmond Saez

C’est également dans ces baraquements en bois que le floiracais Edmond Saez dit « Monguite » fondateur du club en 1956 coachait ses jeunes boxeurs qui vu le nombre avaient suffisamment de place pour s’entrainer mais manquaient de partenaires pour croiser les gants. Ce fut un véritable crève-cœur pour Monguite de fermer la salle et d’envoyer Rouet et Abbas de l’autre côté de la Garonne dans la salle des girondins qu’il avait fréquenté comme boxeur dans le team de Lacayerie. Dans les années d’après-guerre ses qualités de puncheur et de battant lui ouvrirent une carrière professionnelle où il s’illustra en affrontant les plus grands de l’époque.

 

 

 

 Témoignage de Guy Busquets

 

extrait de l’article du 14 décembre 2017 dans Bordeaux je me souviens et le Gant et la Plume. 

ABBAS ROUET détail girondins de BordeauxSans titre

« … samedi 9 décembre nous nous sommes réunis au restaurant l’Erable pour honorer Monsieur Manuel Lacasa qui nous a quitté en 2016. Le choix du mois de Décembre n’est pas anodin, c’est celui de sa naissance et de la parution (deux ans déjà) de sa biographie partagée avec les boxeurs qu’il a formés et managés, parmi lesquels Victor Ojéda l’auteur du livre. Certains d’entre nous (dont moi) sont venus avec leurs épouses apportant une petite note de douceur dans ce monde qu’on classe à tort de brute. Monsieur Lacasa n’aurait pas été contre, lui qui connaissait l’importance des femmes et des compagnes dans la préparation physique et psychologique des compétiteurs de haut niveau. Et il en avait ce samedi. Une tablée au palmarès cumulé qui en dépit de ses nombreuses absences, aurait fait pâlir d’envie de nombreux clubs sportifs. Peu importe le nombre de participants, ceux qui étaient présents se sont retrouvés avec plaisir, même si c’était avec un temps de retard. Le temps de reconvertir les cheveux blanc (ou l’absence de cheveux) en tignasse brune ou blonde et tous les copinages se sont reconstitués en fonction des clubs des âges et des affinités. J’étais au milieu. J’étais entre deux. En ballotage entre jeunes et anciens. Quand je parle d’anciens, ça remonte au premier boxeur de Monsieur Lacasa, en l’occurrence Andron, licencié aux Girondins de Bordeaux, Club à la fois rival et amis du CO Floirac et pensais être seul représentant de ma commune, mais Antoine Saez était lui aussi présent. Deux représentants la commune auquel venait s’ajouter un troisième boxeur. Abbas avait démarré sa carrière sportive à Floirac, dans le baraquement en bois de la Souys où Edmond Saez (Monguite) l’entrainait avec Rouet avant de fermer le club et de les aiguiller vers les Girondins de Bordeaux. Ce sont d’ailleurs ces deux boxeurs que j’ai vu pour la première fois s’affronter sur un ring, un dimanche matin, pour un combat exhibition lors de l’inauguration de la salle Monrepos… »

    

Jean Pierre Rouet

Jean Pierre Rouet et Jean Claude Abbas rejoignirent au début des années soixante les Girondins de Bordeaux de Manuel Lacasa, un jeune entraineur prometteur qui succédait à Lacayerie. Comme on peut le voir sur la photo ci dessous, c’était un team en devenir avec des noms que ma mémoire n’a pas oubliés et qui ont marqué le début de carrière de ce grand Monsieur de la boxe qu’est Manuel Lacasa. Jean pierre Rouet à fait une quinzaine de combat en Coq sous sa houlette. Jean Claude Abbas disputa 25 combats dont un quart de finale des championnats de France, mais pour moi, le souvenir fort de ce boxeur c’est son combat mémorable contre Ortis aux championnats de Guyenne en 1965 que nous avons évoqué lors de notre dernière rencontre en décembre 2017.

 

   

girondins de bordeaux

 

Rouet Andron 1958

Avant d’être partenaires de club Rouet et Andron s’étaient affrontés en 1958 salle Victor Hugo pour leur premier combat. Un affrontement très disputé qui appela à une revanche (amicale) 42 ans plus tard pour leur jubilé. En 2000 ils remontèrent sur le ring de la salle des sports de Floirac accompagnés par la musique de Rocky et les applaudissements nourris d'un public admiratif.

 

 

 

 

*LES BARAQUES ADRIAN

Je n’ai aucun souvenir des Baraques Adrian de la Souys si ce n’est celui de leur évocation par d’anciens Gymnastes et Boxeurs. Aucune image dans ma tête et encore moins de photos extérieures de ces constructions en bois qui devaient se trouver entre lavoir, café Bertranet, voie ferrée et rue Emile combes. Tout ce que je sais sur ces préfabriqués en bois c’est qu’ils étaient démontables, modulables et multi usages. Ils ont servi de casernement, bureaux, magasins, hangars, ateliers, salles d’opérations, de réceptions, de lectures et bien entendu, de Sports. Les baraques Adrian ont longtemps survécu à la guerre de 14 18 et certaines servaient encore dans les années soixante-dix de de logement.

 

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Commentaires
H
Bonjour, J'ai connu des baraques en bois derrière l'école des filles. Il y avait également un terrain de tennis hors d'usage, un bac à sable où l'on pratiquait en scolaire le saut en hauteur (un élastique, deux piquets). Le terrain vague nous servait de terrain de foot. Il y avait aussi un fronton qui nous permettait de jouer, modestement, de la pelote basque. Le bâtiment en question était sur deux niveaux, en très mauvais état. L'on n'y rentrait pas car trop dangereux. J'ai toujours entendu dire que c'était une ancienne salle de boxe A+
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L
Il y avait aussi ce genre de baraquement le long de la route qui longe la voie de chemin de fer Paris / Bordeaux avant la passerelle. Mes grands parents maternels y ont vécus avec les enfants dont ma mère. Nous y allions souvent visiter un couple d'amis. Il y faisait chaud avec le poêle à charbon et l'affection de tous.
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L
Bonjour Guy!<br /> <br /> Il y a longtemps que je ne vous écrit pas.<br /> <br /> Les baraques d'Adrian, ne seraient ce pas celles de Rue Bistuer? Etant petite elles étaient toutes en bois.<br /> <br /> Saluts
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