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les enfants de Léo et de Lébas de Garonne
9 décembre 2022

voyage à la belle époque sur les quais rive droite

  

lormont voyage sur les quais 02

A la belle époque, on pouvait se rendre d’un bout à l’autre des quais rive droite annexés depuis peu, avec une facilité qu’on n’imagine pas aujourd’hui. La distance du quai de La Souys au quai de Brazza n’avait pas été raccourcie, mais l’émergence de nouveaux transports individuels ou collectifs avait écourté le temps consacré aux déplacements. Que ce soit à pied en tram, en calèche ou en navette fluviale, on circulait à son rythme selon ses moyens et ses besoins.

 

place du pont (auourd'hui Stalingrad ) sépia 02

Au milieu des quais de la Rive Droite entre Lormont et Floirac, le "pont de pierre" était un lieu de passage obligé, voir même payant. En 1878 l’avenue du Pont qui le prolongeait était devenue la route principale de Paris au détriment de la rue de la Benauge avait été rebaptisée avenue Thiers. Elle reliait le pont de pierre aux 4 Pavillons (Cenon- Lormont) tranchant la Bastide d’une large voir rectiligne qui facilitait la circulation des transports en commun. Les lignes des tramways de la Bastide partaient de Bordeaux, place Magenta (aujourd’hui République). La ligne 3 desservait Lormont, la 4 s’arrêtait à Cenon, la 5 ne franchissait pas le passage à niveau de la Benauge, alors que la ligne 6 débordait de la Bastide pour nous déposer à l’entrée de de Floirac. 

  

les tramways Rive Droite à la belle epoque sépia 04

Les dimanches d’été, les tramways faisaient le bonheur des Bordelais qui partaient piqueniquer en famille ou s’encanailler dans les guinguettes et les troquets, revenant le soir dans des trams surchargés après avoir profité de la fraicheur et du bon air (du bon vin aussi) des coteaux et des berges de la rive droite bordelaise.

 

 

 

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Commentaires
G
Bonjour, merci pour ces écrits qui me rappelle mon enfance à Lormont puis à Bordeaux Bastide près de la caserne des pompiers et des anciennes voies ferrées où les gentils clochards animaient les nuits. Encore merci à Guy Busquets qu'il me semble avoir connu à l'école quand j'habitais rue Jean Jaurès à Floirac. Bonne continuation....
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