les carrières de Floirac-Bouliac
Ce cliché d’un groupe d’ouvriers des carrières du coteau floiracais à certainement été prise à l’heure de la pause déjeuner non loin du site d’extraction où ils travaillaient et dont ils ignoraient certainement qu’autrefois il appartenait la famille Cruz puis à la famille Lanton avant d'être vendu en 1946 aux Ciments français pour l’exploration de ses carrières
Outre mon père au deuxième rang et mon oncle qui est accroupi au premier plan avec un panier que je suppose de nourriture, j’ai identifié la quasi-totalité des personnages de cette photo que j’hésite à nommer et qui étaient résidents du quartier Jean Jaurès et d’origine espagnole.
Les réfugiés républicains incarcérés à la caserne Niel qui sont restés sur la rive droite après la guerre ont fourni une main d’œuvre importante aux entreprises locales en occupant des emplois moins valorisants que ceux qu’ils exerçaient dans leur pays d’origine. Ils n’avaient pas le choix et certains ont payé de leur santé ce travail difficile mais nécessaire à leur survie.
pour en savoir plus sur les Ciments Français Floiracais
http://memoirequartier.canalblog.com/archives/2019/05/02/37095537.html