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les enfants de Léo et de Lébas de Garonne
11 novembre 2019

monument aux morts

 

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Sur cette vieille photo sépiacée du monument aux morts de Floirac, on aperçoit l’école de la Souys telle que ma génération l’a connue. La statue commémorative de la Grande guerre et de celles qui ont suivi, faisait partie du décor. Située à proximité de la porte d’entrée des garçons, on la côtoyait quatre fois par jour, sans pour autant connaître son histoire. A vrai dire son histoire c’était pour nous de l’histoire ancienne, alors pour les générations suivantes, c’est de la préhistoire. Il est bon de rappeler à tous les Floiracais que la commune a payé un lourd tribut à la défense de la nation. Ce monument qui rend hommage à nos soldats, se différencie des ouvrages de la plupart des communes de France par son absence de canons, de poilus, d’obus et de baïonnettes. Aucune agressivité. De la douceur et de la grâce qui nous feraient presque oublier la raison  de cet ouvrage inaugurée le 26 mai 1922 par le préfet Arnaud et le maire de l’époque Monsieur Jean Lassauguette.

 

 

 

 

 

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Commentaires
C
Cour d’appel (1re chambre) – Présidence de M. Gisbert, premier président.<br /> <br /> <br /> <br /> La croix litigieuse du monument aux morts de Floirac.<br /> <br /> <br /> <br /> Sur le tombeau édifié après la guerre, au cimetière de Floirac pour servir de sépulture aux enfants de cette commune morts pour la patrie, les parents des soldats catholiques inhumé étaient allés le 11 novembre 1924 à l'occasion de la fête de l'armistice, déposer une couronne sur le caveau, malgré l’interdiction que leur en avait fait le maire à la suite d’une délibération du Conseil municipal.<br /> <br /> <br /> <br /> Le 18 novembre. M. Rabié, adjoint au maire de Floirac, accompagné de deux gendarmes, se rendait au cimetière, enlevait la croix, la faisait déposer dans la cave de la mairie, et le maire écrivait le lendemain au curé de la paroisse pour lui faire savoir qu'il tenait cette croix à sa disposition, mais à condition qu’elle ne serait pas replacée sur le monument.<br /> <br /> <br /> <br /> Il publiait ensuite, le 29 novembre, un arrêté défendant I’apposition d'emblèmes religieux sur le caveau, tout en autorisant cependant le dépôt sur les bas-côtés du monument, de couronnes, gerbes, médailles, etc., portant des inscriptions ou attributs de la religion, mais avec l'autorisation du maire.<br /> <br /> <br /> <br /> Les Intéressés se pourvurent en conseil d’État contre cet arrêté, dont Ils demandèrent l'annulation pour excès de pouvoir. D'autre part, un certain nombre d'entre eux intentaient contre M. Rabié une action en responsabilité devant le tribunal civil de Bordeaux pour l'enlèvement de la croix jugé par eux arbitraire, demandant réparation du dommage moral que leur avait causé le geste de M. Rabié, ce dernier ayant agi, d'après eux, de son propre mouvement et sous sa responsabilité personnelle.<br /> <br /> <br /> <br /> De son côté. M. Rabié prétendait avoir exécuté l'acte Incriminé dans l'exercice de ses fonctions d'adjoint au maire, se disait de ce fait justiciable, le cas échéant, de la juridiction administrative et soulevait en conséquence l'incompétence du tribunal civil.<br /> <br /> <br /> <br /> Celui-ci, par jugement du 13 mars 1936, décidait que la tombe surmontée du monument funéraire se trouvait soumise à la surveillance des biens communaux et à la police des cimetières ressortissant des fonctions et de l'autorité du maire.<br /> <br /> Que les familles ne pouvaient imposer aux morts des autres religions ou à ceux n’en ayant professé aucune, l’égide pieuse à laquelle elles voulaient les soumettre.<br /> <br /> <br /> <br /> Qu'enfin l'enlèvement de la croix de fer n'était pas un acte accompli par Rabié comme simple citoyen de son initiative privée, mais comme adjoint, en conformité des décisions de la municipalité et par délégation du maire.<br /> <br /> En conséquence, le tribunal, faisant droit aux conclusions de M. Rabié, se déclara Incompétent.<br /> <br /> <br /> <br /> Sur appel des intéressés, l’affaire revenait devant la première chambre de la cour. Celle-ci, adoptant les motifs des premiers juges, a, par un arrêt rendu le 12 décembre, confirmé le jugement entreprit, proclamant ainsi à son tour, l’incompétence de la juridiction civile dans l'espèce qui lui était soumise.<br /> <br /> Plaidaient, pour les familles des morts : M. le bâtonnier de Roquette-Buisson ; pour M. Rabié, Me Cluzan.<br /> <br /> <br /> <br /> La petite Gironde du 13 décembre 1927. - A suivre ?<br /> <br /> Transmis par Olivier Vitrac (Cortox).
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M
a oui! c'était un lieu d'attente d'entrée d'école , avant que la sonnette ne nous le rappele!....
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H
Je crois savoir que les petits écoliers apprennent de nos jours, concrètement, ce qu'est le 11 novembre.
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F
Bravo pour cet excellent commentaire concernant le Monument aux Morts de Floirac !!<br /> <br /> Une belle archive pour nos petits enfants !!<br /> <br /> Françoise
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