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les enfants de Léo et de Lébas de Garonne
28 août 2020

le couvent

 

couvent gambetta

 

Pour cette photo des annéees trente, récupérée sur le site « habitants lieux et mémoire » animé  par Hugues de Domingo, j’en appelle à la mémoire des Floiracais, mais surtout des Floiracaises, des Cenonnaises et des Bastidiennes qui on fréquentées cet édifice situé de l’autre côté du cours Gambetta, tout au bout de l’avenue Jean Jaurès, pour l’identifier. Je crois reconnaître ce bâtiment, dont nous les garçons étions exclus. Je n’ai pas un trou de mémoire mais une rareté de souvenirs. Quelques incursions ponctuelles pour des compétitions de gymnastique. Confirmez-moi les Filles, que c’est bien la bâtisse qui hébergeait des religieuses. Une bâtisse qui n’était pas pour autant un cloitre, même si une imposante murette la protégeait du regard extérieur. Les religieuses n’étaient pas isolées du reste du monde, bien au contraire, elles étaient actives et serviables. Un service piqure qu’elles fournissaient à domicile. C’étaient des infirmières avant tout. Qu’elles aient une cornette ou une coiffe de la croix rouge ça n’avait aucune importance pour les habitants du quartier (même pour les plus anticléricaux) qui faisaient appel à leur compétence et à leur professionnalisme. Leurs cornettes faisaient partie du paysage. Elles ont marqué les mémoire et plus particulièrement la mienne, qui ne peut s'empecher de les rattacher pour toujours à mon ablation des amygdales et des végétations dans le petit dispensaire qui jouxtait la chapelle Sainte-Thérèse.

 

 

RB 004 Raymond à la Gym (avec Chouillou)

Les soeurs devaient être aux filles ce qu'étaient les abbés aux garçons Leur bâtiment (Cenon) était ouvert à des activités moins viriles que celui de l’avenue Jean Jaurès (Floirac) mais étaient aussi sportives.  Le club des Cadettes de la Souys s’y entrainait sous la houlette de Madame Chouillou, l’épouse de l’entraineur des garçons, qui lui, officiait côté Floirac. Deux villes sous les mêmes couleurs. Il n’y avait pas de bataille de clocher puisque nous avions la même chapelle et le même club sportif que nous partagions sans arrière-pensée.

 

sur cette photo de la saison 1961/62 on peut reconnaitre mon frère Raymond avec Monsieur Chouillou, lors d’une compétition de gymnastique, dans l’enceinte de ce que nous appelions familièrement "le couvent"

 

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Commentaires
M
Le jeudi on allait au patronage dans cette bâtisse<br /> <br /> Ç était le centre de loisir d aujourd'hui!!<br /> <br /> J reconnais bien Raymond<br /> <br /> Sur la photo<br /> <br /> Nous avions le même âge !
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C
Je ne savais pas qu'il y avait de la gym au couvent. Pour ma part j'ai fait, à la même époque de la gym à l'arrière de l'ancienne église en bois rue Jean Jaurès. Derrière l'église, attenante à celle-ci se trouvait une salle de sport pour la gym avec agrés, bacs a sable etc.
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H
Bravo Françoise ! moi ça ne me rappelle rien.
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G
Merci Françoise d'avoir réagi aussi vite et de confirmer que c'était bien le " couvent " comme nous les garçons, l’appelions. J'ai très peu de souvenirs des filles de "Chouillette" que nous croisions exceptionnellement lors de compétions. "Les Cadets de la Souys" de son mari n'a pas vécu longtemps, deux ou trois ans maximum. nous étions une équipe de bras cassés mais on se débrouillait pour glaner quelques médailles.
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D
Il y avait aussi des kermesses très bien organisées. Mais certaines s'en souviendront également je pense, car nous participions à des concours de gym, j'ai d'ailleurs conservé mes médailles ! Bises à toutes et tous. Françoise de ZANGRONIZ
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