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les enfants de Léo et de Lébas de Garonne
3 juillet 2017

cinéma de quartier: le Victoria

 

CHEZ FICELLE 

 

20170630_112722 (2)

J’ai réactualisé sur grand écran panoramique et en sépiacolor, une photo des années trente de la rue Raymond Lavigne légèrement différente de celle publiée le 30 mai 2017 dans la rubrique « Floirac je me souviens », où l’on peut voir plus nettement la façade du cinéma « "Le Victoria" familièrement appelé CHEZ FICELLE. J’ignore si c’était déjà un cinéma à l’époque, mais je n’avais pas d’autre photo pour illustrer ce monument culturel de notre jeunesse, que géraient les frères Tresbay.

téléchargement

L’ainé avait le physique de l’emploi. Un emploi de figurant dans un film noir. Eternellement coiffé d’un chapeau bogartien (à la Humprey) et aussi souriant qu’un Buster Keaton, il était grand sec et filiforme, d’où son surnom "Ficelle". J’en profite pour lui rendre un hommage et le remercier des merveilleux dimanches après-midi qu’il a offerts aux enfants du quartier. C’était notre jour. Les autres séances, notamment celle du samedi soir, drainaient une autre clientèle, plus âgée, mais les films étaient les mêmes. Des films plus ou moins récents qui n’étaient pas forcément des chefs d’oeuvres du 7 ème art (il y en avait quand même) mais on s’en foutait. On quittait notre quartier étriqué pour "les grands espaces ". 

C’était notre  " grande évasion ".

Ficelle nous vendait pour un prix modique (réduction aux enfants) du rêve et des héros. Des aventuriers de tous bords et de toutes les époques que nous nous efforcions de parodier le jeudi, avec des révolvers, des tomawaks et des arcs confectionnés de bric et de broc avec des matériaux récupérés  aux dunes, qui n’étaient rien d’autre qu’une déchetterie à ciel ouvert.

20 century fox

Revenons sur les strapontins de « Ficelle » où après avoir subi les documentaires animaliers et les actualités de la Century Fox de l’année précédente, nous profitions de l’entracte pour rejoindre dare-dare la rue Louis Latimier où Monsieur Gomez, le grand père d’Alain, nous fournissait en bonbons et sucreries à des prix autrement plus intéressants que ceux pratiqués par Angèle, la charismatique ouvreuse de chez ficelle. 

 

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Commentaires
G
Oui la sortie du dimanche dans ce super cinoche, des films sans pareil (J.Lewis, la guerre des..ETC), l'ami poular toujours présent et les potes d'école et de catèche avec l'abbé Génaud (je me rappelle la sortie à Verdelais).Merci pour ces écrits et illustrations qui me ramènent loin en arrière dans un époque où j'avais toute me dents. Bises Guy MEYNARD ex de Jean Jaurès face à épicerie Cuilhé.
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M
Merci pour cette photo.<br /> <br /> Mes grands parents ont acheté au début des années 1960 le terrain sur la droite du cinéma pour une construire leur maison. <br /> <br /> Auparavant, ils louaient une petite maisonnette tout en longueur, ds le fond du terrain. <br /> <br /> Vestige de cette époque, les latrines extérieures !<br /> <br /> Une ancienne sortie de secours donne sur un chemin, sur leur terrain. Par la suite, le bâtiment est devenu une sorte d'entrepôt pour chaussures. Laissé à l'abandon pendant au moins 10 ans, l'immeuble a été transformé en locaux d'habitation.<br /> <br /> Je me demande si l'immeuble en deporté (photo du bas) ne correspond pas au garage Renault donnant rue J-Jaurès et R Lavigne.<br /> <br /> Je suis intéressé pour avoir une numérisation de ces photographies si vous le voulez bien!
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D
C'est exactement ça ! les séances du dimanche aprèm, les films avec Maciste....plus la ruée à l'entracte pour aller acheter des bonbons j'ai connu ça de 52 à 65
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